
Contrairement à ses concurrentes, la Sebring cabriolet proposait à la fois un toit souple et un toit rigide. Sa remplaçante, la 200, conserve cette particularité tout en raffinant ses atours. Elle offrira également un double visage, puisqu'elle sera commercialisée en Europe sous la marque Lancia.
Contrairement à la berline, la Chrysler Sebring cabriolet se distinguait du lot grâce à son couvre-chef. Alors que ses concurrentes imposent un toit rigide ou un toit souple, la Sebring s'offrait le luxe de proposer les deux. Un choix qui peut surprendre. En effet, la version à simple capote ne profite d'aucun des avantages que celui-ci confère habituellement : un poids réduit et une esthétique affinée. Il est vrai que pour Chrysler le but était avant tout de séduire deux marchés différents : l'Europe qui raffole des toits rigides et les Etats-Unis, qui conservent le goût des capotes souples.

A l'intérieur, la nouvelle planche de bord de la berline est naturellement de la partie. Même si Chrysler n'en dévoile pas encore de clichés en plein jour, on peut supposer que sa finition sera grandement améliorée. Il lui faudra au moins ça pour être à la hauteur des nouvelles ambitions de la 200.

Car cette Chrysler ne se contentera pas de ses deux toits : elle aura aussi deux visages. En Europe, elle rejoindra en effet la gamme Lancia, tout comme la berline. Il se murmure qu'elle reprendra le patronyme Flavia, utilisé par un modèle Lancia des années 60. Certains nostalgiques ne pourront s'empêcher d'avoir un pincement au cœur en comparant ce modèle venu des Etats-Unis avec l'élégante italienne, qui fut carrossée par les plus grands faiseurs, y compris Pininfarina et Zagato.

C'est au Salon de Genève, en mars prochain, que l'on pourra découvrir cet hybride transatlantique.

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