
Hormis sa calandre plus agressive, le nouveau SLK choisit le conservatisme. Il se distingue toutefois par son toit vitré électrochrome, inédit à ce niveau de gamme.
On le sait, le SLK de 1996 (type R 170) fut le premier à avoir réintroduit, quelques décennies après la Peugeot 601 Eclipse, le toit rigide escamotable en grande série. Depuis, une catégorie à part entière est née : de la 206 CC jusqu'à la dernière Renault Wind, les "coupés cabriolets" ont presque supplanté les cabriolets à toit souple, désormais cantonnés au haut de gamme. Preuve de l'efficacité d'une formule qui va fêter cette année ses quinze ans, mais oui !
Les années n'ont pas altéré son efficacité et la deuxième génération de SLK (R 171), apparue en 2004, n'a évolué qu'avec prudence. Son remplaçant choisit la même attitude. Certes, sa face avant se montre beaucoup plus agressive. Comme le CLS, le petit roadster intègre la calandre béante du SLS. A l'arrière, les feux grossissent considérablement, au point de déborder massivement sur les ailes. Comme il se doit, des feux de jour à diodes prennent place sur le bouclier.
Difficile d'être enthousiasmé par ces modifications, qui sont loin d'affiner la ligne du modèle. En la matière, le SLK originel a encore quelques leçons à donner à ses descendants. En revanche, son héritier peut se targuer d'être plus aérodynamique : son Cx passe de 0.32 à 0.30.
Le SLK s'inspire également du SLS à l'intérieur, cette fois pour le meilleur. Le dessin de la planche de bord apparait presque identique, jusqu'à reprendre les mêmes aérateurs circulaires chromés. L'ambiance est à la fois sportive et épurée. Selon Mercedes-Benz, la qualité est également au rendez-vous : même les versions de base auront droit à des inserts en véritable aluminium.


Difficile de savoir à ce jour si le nouveau SLK reprend les trains roulants de son prédecesseur. Tout au plus Mercedes consent-il à révéler qu'il pourra bénéficier d'un châssis sport et en option d'une suspension active. Par ailleurs, Mercedes-Benz a veillé à limiter l'inflation pondérale : le capot et les ailes sont désormais en aluminium. Toutefois le constructeur n'a pas encore communiqué la masse de son roadster.

Les Allemands peuvent passer commande dès la semaine prochaine. Outre Rhin, les tarifs démarrent à 38.675 euros pour le SLK 200. Le SLK 250 et le SLK 350 sont facturés quant à eux respectivement 44.256 euros et 52.300 euros.

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